Marie-Octobre

de Jacques Robert, Julien Duvivier, Henri Jeanson

mise en scène René Vincent-Viry

               Quinze après la fin de la guerre, "Marie octobre", ancienne  responsable du réseau Vaillance au cours de la seconde guerre mondiale, invite à dîner dix anciens membres de ce réseau. Ils vont être confrontés à une terrible énigme: en 1944, qui, parmi leur groupe a dénoncé le réseau à la Gestapo et  provoqua la mort de leur chef Castille ? Après des retrouvailles festives, une amitié qu’ils croyaient solide va soudain se transformer en discorde. Les soupçons se posent tour à tour sur chacun des membres et leurs nerfs sont mis à rude épreuve.

          Stupeur, indignation, lassitude, dégoût, colère,  se succèdent.            

        Dans ce huis-clos, onze personnages vont se débattre avec force et émotion, évoluant dans un décor voulu très sobre, dépouillé de tous attributs afin de sensibilisé le spectateur  au jeu et aux dialogues. Seuls, quelques détails soulignent  le lieu bourgeois. Si l’ambiance voulue par la scénographie peut « sembler » être décalée des années cinquante, elle est là pour faire le lien avec l’époque actuelle, car dans l’histoire qui nous intéresse, rien de nos jours, n’a changé dans le comportement humain lorsqu’il s’agit de défendre sa peau ou que l’on soit accusé des pires crimes.

Distribution

   Marie-Octobre : Mireille Lemaire  -  François Renaud-Picart :Dany Vaxelaire  -  Julien Simoneau : Gérard Aptel  -  Etienne Vandamme : Francis Curien  -  Carlo Bernardi ; Alain Pierre  -  Léon Blanchet : Jérome Poirot  -  Lucien Marinval : Vincent Palmas  -  Antoine Rougier : Eric Vincent  -  Victorine la gouvernante : Henriette Géant  -  Yves Le Gueven : François Vaxelaire  -  Robert Thibaud : Jean-Marie Gehin

 

 Construction décor et accessoires : Gilbert Mengin  - Régie son et lumières : Julien Vincent-Viry  -  Costumes : Françoise Vincent-Viry